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Observations post « pause-estivale » : 

Comme je l’écrivais dans un article paru sur Facebook, au XVème siècle, on passait les chèvres au col du Géant puis vers 1580,  les glaciers de la vallée de Chamonix rejoignaient le fond de vallée et engloutissaient certains villages quelques années plus tard. C’était le début du « Petit âge glaciaire » en lien ou non avec les autres périodes glacées précédentes et postérieures à la « Période optimale médiévale » durant laquelle moines et paysans défrichaient, essartaient les vallées pour les rendre fertile au pastoralisme. Plusieurs récits sur les événements catastrophiques de l’avancée des glaciers au cours des XVIème et XVIIème siècles avaient été relevés et répertoriés dans les registres de la Chambre des comptes de Chambéry dans le cadre du prélèvement de l’impôt du sel, la gabelle. Cette crue glaciaire avait provoqué la stérilité des sols ce qui conduisit non seulement à la venue de l’évêque de Genève pour exorciser les glaciers mais à ce que deux requêtes soient formulées auprès du roi (1716 et 1730) pour obtenir des remises d’impôts. Nulle part ailleurs et encore à ce jour, il a été constaté une telle puissance de crue glaciaire dans les autres massifs.

Quand bien même il est encore difficile de maîtriser totalement les cycles de vie des glaciers, ce qui est le plus choquant dans ce réchauffement climatique que nous connaissons aujourd’hui c’est la rapidité à laquelle certaines espèces disparaissent, notamment chez les insectes.

Cette rapidité, cette accélération du changement climatique serait à l’origine des pollutions diverses et complexes, lesquelles impactent également la vie de nos glaciers puisque leur fonte est anormalement constatée…

Carole Gros

 

 

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